martedì 8 novembre 2011

Una giornalista per caso

Due settimane fa una mia compagna di corso mi ha chiesto se poteva farmi un'intervista; sta studiando giornalismo e vorrebbe esercitarsi. Io le ho risposto subito di sì e così, ci siamo trovate un pomeriggio per parlare.
Quando ho finito di rispondere a tutte le sue questioni, mi è venuta voglia di fare io un'intervista a questa ragazza. Una settimana dopo ci siamo rincontrate, l'ho in qualche sorta interrogata ed ecco il risultato: un bel articolo, corretto dalla mia compagna francese ovviamente, pronto per essere letto da chi conosce la lingua di Sarkozy.

Fatoumata, une fille accro du savoir

Fatoumata Cissé est une jeune fille avec laquelle j’aime parler. On comprend tout de suite qu’elle est une personne simple, authentique et douce. De plus, elle est très cultivée et on peut facilement développer toute question : de la guerres aux blagues, de la crise économique au changement du symbole du Canada (en effet, on voudrait retirer le castor, maintenant mal aimé et choisir l’ours polaire en tant que mascotte).
Elle étudie pour devenir journaliste, mais aujourd’hui c’est moi qui lui pose des questions et j’espère qu’elle ne ssera pas mal à l’aise. J’ai, en quelque sorte, pris sa place.
Sa passion pour la presse est née très tôt. Elle n’a pas su me dire la date exacte, mais je pense que dès qu’elle a appris à lire, elle a commencé à dévorer tous les livres. C’est une fille qui a besoin de savoir, c’est pourquoi elle lit tous les jours des journaux en ligne ou des livres. Elle s’intéresse presque à tout et elle cherche des réponses : pourquoi les guerres éclatent ? Pourquoi on vote M. X et pas Mme Y ? Elle est donc curieuse du fonctionnement des mécanismes de notre société. Une société envahie par des connaissances superficielles des événements et par une mémoire parfois trop brève.
Si elle était Présidente de la République, elle mènerait des reformes concernant l’éducation nationale : une meilleure formation pour les profs, plus des cours pratiques toujours pour les enseignants et finalement, un soutien moral et formatif des éducateurs. Sa deuxième reforme porterait sur la sécurité sociale pour réduire le déficit.
A partir de cela, on comprend bien qu’un des rêves de mon amie Fatoumata est celui d’écrire pour la presse, pour un quotidien national, voire international et peut-être gagner un, deux ou trois Pulitzer.
En outre, elle rêve également des choses que l’on dirait banales, comme c’est le cas de chaque jeune : rencontrer Paul McCartney ou le chanteur des Coldplay.
Elle m’a expliqué qu’elle adore la musique et qu’elle apprécie aussi le cinéma. Voici ses chanteurs, ses films et ses acteurs préférés.
---Coldplay, Beatles, Muse, Florence and the machine, Kings of leon, Imogen heap, Kt tunstall, les Corrs, les Cranberries.
---Little miss sunshine
L’auberge espagnole
Les poupées russes
Two days in Paris
Bagdad café
Brigette Jones
---Romain Duris
Ewan McGregor
Nathalie Portman

Elle a divers projets, tels que partir au Japon. Ce pays est en train d’offrir des billets d’avion pour y aller passer ses vacances et je souhaite à mon amie de gagner le concours.
Elle a déjà été à l’étranger. Elle a visité le Canada et une partie des Etats-Unis comme New York où elle était impressionnée pour la taille gigantesque des immeubles qui empêchent le soleil d’illuminer et réchauffer les rues et les trottoirs.
Les questions de mon interview étaient de différents genres : de plus amusantes aux plus sérieuses. De toute façon, j’ai constaté que lorsque je lui demandais de m’expliquer des concepts plus abstraits comme la peur, la signification de l’amour et la liste des gestes altruistes, elle avait des difficultés. Même si elle une personne qui réfléchit beaucoup, elle n’arrivait pas tout de suite à trouver des réponses à mes interrogations.
En creusant un peu plus, j’ai découvert qu’elle a le vertige et qu’elle déteste les araignées (elle ne sait peut-être pas encore que prochainement l’homme devra manger des insectes aussi pour survivre, à cause de l’absence de terres arables) !!
Fatoumata est déjà casée. Il est aussi français et musulman qu’elle. Selon elle, l’amour est à la fois être aimé et voir à quel point on est important et unique aux yeux de quelqu’un. C’est être prêt à faire des concessions.
Etant donné que son chéri et elle partagent la même religion, ils n’auront pas du mal à se marier et à former une famille. Elle espère fortement que dans 50 ans elle aura une grande famille avec des enfants, des petits-enfants et qu’elle aura beaucoup voyagé. Ce n’est pas par hasard que son souhait d’avoir une famille soit extrêmement important. Elle pense que les parents, les frères et les sœurs sont un soutient très importants dans la vie d’une personne. On peut changer des amis, mais la famille est toujours là, disponible, avec la main ouverte pour aider un de ses membres. Si on ne peut pas compter sur la famille, dit-elle, on ne peut compter sur personne. Bien sur qu’à un moment donné, dans une famille vont faire partie aussi des copains et des copines et c’est cela un enrichissement au niveau affectif et cultural.
Elle est française ; ses 3 frères et 2 sœurs aussi. Ses parents sont des immigrés qui viennent du Sénégal, afin d’améliorer leurs conditions de vie et celles de leurs enfants.
La beauté de Fatoumata est aussi bien extérieure qu’intérieure. Elle dit qu’elle n’est pas assez patiente, mais j’ai du mal à le croire. Elle sait tricoter et ça lui fait gagner déjà 100 points. Elle note sa volonté de travailler beaucoup et son don de savoir écouter les autres. Son dernier boulot était celui de lectrice de français dans une université nord- irlandaise où de nombreux étudiants l’écoutaient pour bien apprendre cette langue prestigieuse. Elle est une personne sincère dont le seul secret est son excellente mousse au chocolat. Pour moi, elle a fait une exception et elle m’a révélé que pour obtenir une mousse gourmande il faut ajouter du piment, un petit peu, pour faire ressortir le goût du chocolat.
Mon amie n’a pas encore été confrontée à la mort. Je ne sais pas si c’est bien ou mal. Par contre, elle est très consciente de l’importance de la vie, la chose la plus importante au monde. Il y a un dit selon lequel tant il y a la vie, il y a de l’espoir. C’est pourquoi il faut profiter du temps sans se perdre dans la superficialité et dans les bêtises. C’est pour ça qu’elle ne boit pas d’alcool, elle ne fume ni cigarette, ni pétard, et ne fait pas du shopping compulsif. Sa faiblesse est sa passion pour les bonbons. Elle en mange des sachets entiers.
Mon interview n’a pas duré longtemps…une heure plus ou moins ; le temps nécessaire pour découvrir quelque chose à propos de son enfance et son adolescence. Par exemple, elle a découvert que le Père Noël n’existe pas à cause du papier cadeau Auchan des jouets apportés par Père Noël était celui du centre commercial l’Auchan. Quel choc ! Ou encore, qu’elle n’a eu un portable qu’à l’âge de 19 ans et Internet à 17 ans. Ainsi, elle est était obligée d’arriver toujours à l’heure à ses rendez-vous. Un aspect qui n’a pas changé est sa vision du sport. Elle ne l’aime pas. La seule « pratique sportive » qu’elle aime est se promener.
            Le dernier thème qu’on a abordé a été celui de la religion : un thème délicat puisque elle est musulmane et moi, chrétienne. En fait, on a des points en commun et, surtout, on sait respecter les différences. Les valeurs tels la bonté, le respect et l’être honnête sont communes dans les deux fois. Elle m’a expliqué le Ramadan. Chaque année on recule le mois de jeûne de 10 jours. Ces derniers ans, il se passe en été et il est dur de résister. En hiver, c’est plus pratique et la renonce dure moins du temps car les journées sont plus courtes. Puis, elle m’a ouvert les yeux pour ce qui est du port du voile. On devrait se couvrir la tête en signe de pudeur et de modestie puisque les cheveux renvoient à la sexualité. C’est à la femme de choisir si elle veut le mettre ou pas. En d’autres mots, il est interdit d’obliger une femme à le porter. Cela ne veut pas dire que certaines femmes sont moins pudiques car elles ne portent pas le voile.
Si elle pouvait expliquer l’islam en trois idées, elle dirait qu’il s’agit d’une religion d’ouverture, où on apprend à dialoguer et à réfléchir.
Je termine ce texte en transcrivant une façon de Fatoumata pour dire « «etc, etc », elle dit « patati patata » et moi, je ris presque aux larmes chaque fois qu’elle le dit.
Je te remercie Fatoumata pour le temps que tu m’as consacré et j’espère ne pas perdre ton amitié. Tu m’as expliqué que il faut avoir peu d’amis et beaucoup de copain/copines. Moi, j’espère devenir une de tes rares et précieux amis. Bisous.

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